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Yoko Ono, est née le 18 février 1933 à Tokyo au Japon. Elle est une artiste plasticienne, poète, performeuse, musicienne, chanteuse, compositrice,  comédienne et cinéaste japonaise.

Elle est membre des dernières avant-gardes new-yorkaise dans les années 1960. Elle gravite autour de John Cage, et développe des formes artistiques entre poésie, performance et musique expérimentale. Elle participe activement, à l’instar de Robert Filliou, au courant artistique Fluxus.

Pour le grand public, elle est notamment connue pour le couple qu’elle forma à partir de mai 1968 avec John Lennon jusqu’à son assassinat sous ses yeux à New-York le 8 décembre 1980. Ce dernier avait coutume de la surnommer « the world’s most famous unknown artist » (« la plus célèbre artiste inconnue du monde »).

Cette déclaration résume très bien tout le travail de Yoko Ono : très simple mais d’une force incroyable et véritablement actuel.

De vous à moi…

J’ai longtemps eu du mal à apprécier le travail de Yoko Ono. En effet, j’étais partie du principe qu’elle avait profité de la notoriété de John Lennon[1] pour asseoir la sienne. Il s’agissait ici d’une posture de principe et d’un jugement hâtif de ma part. En 2016 alors que j’étais bientôt docteur, j’ai découvert sa première rétrospective au MAC de Lyon qui m’a littéralement bouleversée.

Son œuvre compte désormais parmi celles qui m’inspirent le plus. Elle pousse toujours et tout à la fois, à la méditation, à la réflexion et à la remise en questions.

Par le biais d’expériences participatives, Yoko Ono transporte les spectateurs dans son univers fait de simplicité et d’impermanence. C’est riche, intense, empreint de poésie et de tranquillité. Elle propose et apporte un message de paix tout en interrogeant la violence du monde. Son travail s’adapte au fil des décennies et se réinvente comme au premier jour.

panneaux publicitaires DREAM

Installation performance DREAM, différentes villes d’Italie, 2009

L’impermanence

L’impermanence est une notion très présente chez Yoko Ono et elle s’inscrit dans de nombreuses œuvres. On retrouve ici l’influence du bouddhisme dans la pratique de l’artiste.

En effet, l’impermanence est d’après le bouddhisme, une des trois caractéristiques de toute chose, avec l’absence de soi et la souffrance. Ainsi est impermanent, ce qui n’est pas permanent, ce qui ne dure pas : l’existence en premier lieu.

Dans la langue japonaise, il existe un terme qui vient parfaitement illustrer la pratique de Yoko Ono.

Hakanaï

Hakanaï définit ce qui est impermanent, fragile, évanescent, transitoire, entre le rêve et la réalité. Mot très ancien, il évoque une matière insaisissable associée à la condition humaine et à sa précarité, mais associée aussi à la nature. Il s’écrit en conjuguant deux éléments, celui qui désigne l’homme et celui qui désigne le songe. Et il y a chez Yoko Ono cet équilibre constant, fragile et poétique entre le réel et l’imaginaire.

La simplicité comme processus créatif chez Yoko Ono

Rien n’est a priori grandiloquent dans ce qu’elle produit. Au contraire, elle s’appuie sur des actions apparemment insignifiantes du quotidien.

Ou comment des petites choses toutes simples peuvent « transfigurer le banal » ?

Cette simplicité est parfois déconcertante, comme le fait par exemple dans Lighting Piece, d’enflammer une allumette et de la contempler. Dans cette performance de 1955, c’est le geste qui devient important, le symbole au-delà du message. Dans cette vidéo sombre, on observe un petit bout de bois s’embraser peu à peu. Ce dispositif aussi simple que précaire vient illustrer le besoin fondamental qu’a l’homme de se réchauffer et de s’éclairer à l’aide du feu. Ici la valeur de la flamme prend de l’ampleur malgré la lenteur de la vidéo.

On retrouve donc les bases énoncées de la pratique de Yoko Ono. La simplicité tant du dispositif que du message ainsi que l’impermanence de la flamme.

Instructions for Photographs

Il en va de même dans les Instructions for Photographs dont les premières datent de 1961[2]. Yoko Ono invite le spectateur à aller au-delà de l’image : dans les structures même de l’imaginaire.

Ainsi, faut-il remonter à la source de l’image et privilégier l’intention à la forme achevée et susciter l’imagination de chacun. Il s’agit d’autant de façons de voir qui démystifie l’objet fini et donnent toute sa place à l’imaginaire et au concept.

Essayez vous-même !

Événement imaginaire

Exécutez un événement imaginaire

dans votre esprit.

Puis sortez dans la rue et prenez des photos pour documenter cet événement.

Si l’événement dans votre esprit

se déroule dans une autre ville, demandez à un ami dans cette ville

de prendre les photos pour vous.

Londres 1968

y.o

instructions de Yoko Ono pour les photographes

Instructions for Photographs, 1961 – 1971

Half Wind Show

La simplicité déconcertante des œuvres de Yoko Ono peut faire sourire et ranimer une âme d’enfant parfois esseulée. C’est le cas avec les capsules d’air disposées dans des petits distributeurs à bonbons rouges. Le principe est simple, activer le système comme on le ferait pour attraper des bonbons. La capsule d’air sort et devient vôtre. Disposées dans plusieurs expositions comme Half Wind Show au Musée Guggenheim en 2014, l’accès à ces petites machines est libre. Tout comme à Lyon en 2016, la participation des visiteurs rend l’œuvre vivante. C’est là toute la spécificité des œuvres de Yoko Ono. Rendre l’art accessible et participatif.

Je conserve d’ailleurs précieusement la petite capsule d’air comme un reminder qu’il est toujours possible de prendre une grande bouffée d’oxygène !

Distributeurs d'oxygène.

Half Wind Show, Louisiana Museum of Modern Art, Danemark, 2013

Les Wish Tree

De la même manière, l’œuvre Wish Tree parcourt les années et jalonne les expositions. D’abord réalisée en 1981, elle invite les spectateurs à écrire un vœu sur un morceau de papier. Le but est ensuite d’accrocher ce dernier aux branches de l’arbre. A ce jour, plus d’un million de vœux ont été collectés. L’objectif du dispositif des arbres est de permettre et promouvoir la paix dans le monde. En couchant sur le papier nos vœux les plus chers, nous aspirons à un monde meilleur. De même la symbolique des arbres à souhaits reste chère à l’artiste. En effet, dans sa jeunesse au Japon, elle découvrait et contemplait des arbres similaires. Ceux-ci étaient recouverts de vœux et souhaits qui ressemblaient à s’y méprendre à des petites fleurs blanches.

La symbolique du mouvement

Ici, c’est la symbolique du mouvement qui est intéressante.

En effet, la tradition bouddhiste est celle des prières en mouvement. Les Wish Tree, à l’instar des drapeaux à prières tibétains portent en eux une symbolique très forte.

Les drapeaux sont de petites pièces de tissu rectangulaires colorées et imprimées de prières. Elles sont suspendues au passage des cols, au sommet des montagnes, au croisement des chemins, sur le toit des maisons, sur les ponts, à l’extérieur des temples, dans la région de l’Himalaya.

Chaque couleur porte en elle une signification particulière : (dans l’ordre, le bleu étant toujours en haut, vers le ciel) :

  • bleu : l’espace (la voûte céleste)
  • blanc : l’air (ou le vent, les nuages)
  • rouge : le feu
  • vert : l’eau
  • jaune (ou orange) : la terre
La pensée bouddhiste

Selon les adeptes du bouddhisme tibétain, le vent qui souffle, caressant au passage les formules sacrées imprimées, les disperse dans l’espace et les transmet ainsi aux dieux et à tous ceux qu’il touche dans sa course.

Ainsi, le souhait que vous écrirez, car il est pris au vent, va se disperser dans l’univers. Mais, il va également atteindre tout ceux à qui il s’adresse.

Je ne sais pas vous, mais je trouve cela très beau car ce petit acte très simple est rempli d’espoir.

Ainsi, la simplicité de ce concept est précieuse. Elle invite non seulement à penser à nos vœux les plus chers, mais aussi à un instant de paix. Souhaiter quelque chose c’est offrir quelque chose au monde ou à soi. Pour cela, il faut être en paix avec soi-même et avec le monde.

arbres à souhaits

Installation permanente, Wish Tree for Tokyo, Tokyo, 2008

Yoko Ono, engagée pour la paix

D’ailleurs, l’un des messages que Yoko Ono porte depuis toujours au cœur de son travail et de ses convictions est celui de la paix entre les hommes.

Il s’agit d’un idéal qui encourage à l’espoir, au bonheur et à la méditation. En effet, l’artiste promeut depuis nombreuses années un message de paix. Cela s’intitule The Imagine Peace Campaign qui poursuit le travail engagé avec John Lennon depuis les années 1960. Par le biais des réseaux sociaux, de panneaux d’affichage ou bien encore de performances.

Mais elle ne parle pas seulement de paix dans son travail.

En effet, elle pense et engage d’abord une réflexion sur la violence sans laquelle l’idée de paix ne pourrait exister.

Ainsi, avant de parler de paix, regardons quelle posture adopte Yoko Ono face à la violence.

Arising

Regardons une installation intitulée Arising. Celle-ci se déroule en plusieurs temps. Un premier à Venise lors de la Biennale de 2013 et un second à Lyon en 2016. Arising est une installation qui clôt l’exposition de Lyon. Elle vient dénoncer les violences ordinaires et moins ordinaires faites aux femmes. Elle rassemble de nombreux témoignages dont ceux laissés par le public.

En fait, Yoko Ono demande aux femmes du monde entier, de toutes origines et de tous âges, de témoigner. Il s’agit d’exprimer le mal qu’on leur a fait simplement parce qu’elles sont des femmes. Elle écrit le texte Arising, qui peut être traduit par le surgissement ou quelque chose qui jaillit. De fait, elle leur demande également de rédiger un texte. De le signer uniquement par leur prénom et de photographier simplement leur regard.

texte écrit Yoko Ono

Arising a call, 2013

La scénographie

On entre alors dans une pièce dans laquelle des feuillets A4 sont affichés du sol au plafond avec une multitude de regards. Tous convergent ainsi vers le spectateur en guise de témoignage mais aussi d’intimidation et de domination. C’est-à-dire que ce qui était invisible : la personne victime de violence, devient visible et juge. Le rapport de force est ainsi silencieusement inversé.

C’est à nouveau un dispositif simple mais extrêmement efficace et immersif. Le spectateur n’est plus un client consommateur et passif mais au contraire un individu actif parmi une collectivité et en réflexion. Yoko Ono mentionne enfin le côté évolutif de l’installation car Arising va continuer d’exister dans le temps, dans le monde et au-delà d’elle-même.

Le témoignage de Sophie

Voici un des témoignages que l’on pouvait lire :

« Le plus grand mal que m’ont fait les hommes qui m’entourent est de ne plus être des hommes pour la femme que je suis. Oublier de me protéger, oublier de m’offrir des fleurs, oublier de m’apaiser. Oublier de me tenir la porte. Je dois être homme pour ceux qui ne le sont pas et j’oublie lentement ce qu’est finalement être une femme».

Sophie

installation regard sur feuilles A4

Installation Arising, Biennale de Venise, 2013

Yoko Ono la féministe

Ce travail entre en résonance avec une problématique encore trop actuelle : l’objectivation du corps de la femme. En effet, le corps féminin est idéalisé, jugé mais aussi maîtrisé par de nombreux diktats et injonctions. Cependant, nombreuses sont celles qui n’ont cure de ces jugements et de ces attentes. Lassées par ces comportements liberticides, les femmes font porter leurs voix autant que leurs besoins. Yoko Ono apparaît ainsi comme une réelle inspiration et un modèle pour beaucoup.

L’historique Cut Piece

À ce titre, dans l’historique et célèbre performance, Cut Piece en 1964, l’artiste donne volontairement le pouvoir au spectateur pour créer un face à face avec ce dernier.

L’artiste entre sur scène vêtue d’une robe et s’assied dans une position traditionnelle japonaise. Elle invite alors le public à découper avec des ciseaux des morceaux de ses vêtements, qu’il peut emporter. La performance se termine lorsqu’elle le décide.

Elle dira : « Quand j’ai fait cette performance pour la première fois en 1964, je l’ai faite avec un peu de colère et de turbulence cœur ».

Cette turbulence, est celle de la femme et de l’artiste que l’on apprécie exclusivement pour l’objet de désir qu’elle représente.

gens qui découpent vêtements d'une femme

Cut Piece, 1964

Focus sur le male gaze

Ainsi, très simplement appelle-t-elle le spectateur à venir consciemment réellement la déshabiller. En revanche, elle le responsabilise dans son acte. En effet, en lui demandant de ramener avec lui le morceau de tissu qu’il a découpé, elle lui rappelle qu’à chaque jugement, à chaque injonction, c’est une partie d’elle-même qu’il lui retire !

Les femmes prennent de plus en plus le pouvoir sur le regard qu’on leur attribue. Elles se soulèvent face aux considérations masculines trop longtemps objectivées. C’est en particulier grâce au travail d’artistes comme Yoko Ono que nombreuses d’entre elles ont pu prendre la parole.

Ses œuvres restent, à ce titre, intemporelles, non seulement car elle les réactive sans cesse, mais aussi car leur portée est toujours actuelle.

Si ces questions vous intéresse, RDV en janvier pour mes conférences sur la féminité et la masculinité.

Exemple de l’influence de Yoko Ono aujourd’hui

En ce sens, nous pouvons faire le rapprochement avec la performance de l’australienne Jae West en 2016, Cut Hair. Celle-ci vise avant tout à promouvoir l’acceptation de soi et de son corps. Une acceptation de soi parfois entravée par les attentes masculines. Elle rappelle que la beauté ne repose pas exclusivement sur son apparence physique.

Pour ce faire, elle demande à chaque personne d’accord avec ceci de lui couper les cheveux. Ainsi, elle s’en prend directement à l’un des attributs principaux de la féminité. Elle rappelle qu’être une femme va au-delà d’un répertoire d’attributs.

https://www.instagram.com/p/B4NrYrtFmjf/

 l’installation Cricket de 1998 par Yoko Ono

Cricket est le titre l’une des nombreuses installations participatives et évolutives de l’artiste. En effet, au sein de ses expositions Yoko Ono propose un certain nombre d’installations dans lesquelles elle amène le spectateur à participer directement. C’est le cas de Cricket, une installation qui se compose de cages à grillons. Elle y associe le nom d’une ville et la date précise à laquelle s’est déroulé un événement violent. Dans les expositions successives elle invite le spectateur à y participer. Elle l’invite à noter dans un cahier ses propres souvenirs de violence avec un lieu et une date. Voici quelques exemples de ce qu’on trouvait dans l’installation originelle:

  • L’assassinat de John Lennon.
  • Les dates et lieux des deux guerres mondiales.
  • L’explosion de la première bombe atomique.

A Lyon, en 2016 on trouvait notamment

  • Paris, 13 novembre 2015.
  • Bruxelles, 22 mars 2016.
cages à grillons suspendues

Installation Cricket, 1998

Une oeuvre actuelle plus que jamais

On se retrouve alors dans une actualité beaucoup plus proche de nous. Il s’agit à nouveau d’un dispositif très simple mais très fort. Entièrement participatif, il est très efficace en termes de significations.

Luttant inlassablement contre toute forme de violence et avec la volonté d’en faire un véritable devoir de mémoire, Yoko Ono se place dans un système de dons et contre-dons. C’est-à-dire qu’elle nous donne quelque chose de son histoire et nous lui donnons quelque chose de la nôtre. Mais en même temps, on a notre histoire commune à tous.

A l’heure où j’écris cet article on aurait ajouté de nombreux lieux et dates à cette triste liste.

Je pense ici à l’exécution ignoble de Samuel Paty il y a 15 jours, victime de la haine, de l’ignorance et de la barbarie que celles-ci engendrent.

Les leçons de Yoko Ono

Ainsi, l’installation de Yoko Ono nous rappelle que tous les ISME de notre monde et notre temps :

Racisme, extrémisme, radicalisme, millénarisme, dogmatisme, et en France plus particulièrement, l’islamisme radical et politique qu’il est absolument nécessaire de nommer, conduisent à l’horreur et à la perdition.

La liberté d’expression est, dans l’épicentre même de cette dernière, menacée depuis plus de 20 ans et c’est désormais à celle d’enseigner que l’on s’en prend.

Par manque de courage évident, les politiques ont fermé les yeux sur le sujet. Cependant, il est du devoir de tous citoyens et en premier lieu des intellectuels de dire NON et de dire STOP. Il n’y a plus de place en Europe, depuis déjà très longtemps ni pour l’ignorance, ni pour l’obscurantisme.

C’est pourquoi, la paix dans le monde et entre les hommes est l’un des cheval de bataille de Yoko Ono.

Yoko Ono travaille pour la paix : Bed-in for Peace

L’une des œuvres les plus importantes en ce sens, prend place lors de sa lune de miel avec John Lennon. Aussi surprenant soit-il les jeunes mariés, tout juste arrivés à Amsterdam décident de se mobiliser contre la guerre au Vietnam de manière pacifique. Ainsi, en 1969, le jeune couple invite les journalistes à venir leur poser des questions. Installés dans un lit, se crée Bed-in for Peace, une première fois à Amsterdam, puis une seconde à Montréal. Derrière eux, deux pancartes affichent « Hair Peace », « Bed Peace » et accompagnent sagement leur message de paix. Pendant une semaine, de 9h à 21h, les journalistes viennent dans la chambre d’hôtel. En réaction à la médiatisation de leur mariage, ils en profitent pour faire passer ce message de paix. S’en suit l’enregistrement d’un premier hymne à la paix Give Peace a Chance, au cœur de leur suite.

yoko ono et john lennon dans un lit

Bed-in for Peace, avec John Lennon, Amsterdam, 1969

War is Over [if you want it]

Cet acte militantiste est suivi la même année du lancement d’une campagne de grande envergure. WAR IS OVER. (IF YOU WANT IT) a pris des formes extrêmement variées dans l’espace public jusqu’à aujourd’hui. On la retrouve via des publicités dans la presse, de grands panneaux publicitaires, des affiches, écrits dans le ciel par un avion.

La précision « If youwant it » [si vous le voulez] inclue le spectateur et l’incite à se mobiliser contre la guerre.

A Lyon, l’affiche était installée en pendant à Cricket rappelant que la guerre tout comme la paix est d’abord un choix !

affiche la guerre est finie

WAR IS OVER [IF YOU WANT IT], 1969

Le mot de la fin pour Yoko Ono

Cette campagne refait surface en 2015, à l’initiative de Yoko Ono. Elle renvoie à ce site qui propose des affiches en plus d’une centaine de langues, incluant même le braille. Déclinable en de multiples supports, t-shirts, coques de téléphone portable, le message se diffuse dans le monde entier.

Le but de la démarche n’est pas de réclamer l’arrêt de la guerre.

C’est avant tout un moyen de communication, une sorte de campagne de sensibilisation. Promouvoir une certaine vision du monde, de la paix et faire en sorte que celle-ci réside en chacun de nous.

Il est possible d’enrayer et d’emprisonner la violence si on le souhaite.

« Donnons une chance à la paix et ayons l’espoir qu’un jour, nous vivrons tous en paix ».

la guerre est finie

Affiches « La guerre est finie » dans toutes les langues, 2015

 

[1] Ils ont été en couple pendant 12 ans.

[2] Elle commence la même année les Instructions for Paintings.

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