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Tous les deux mois vous retrouverez un article mettant en valeur l’actualité de l’art contemporain. Galeries, expos, rétrospectives et bien plus encore vous mettrons l’eau à la bouche !

Quelques idées de sortie pour s’aérer l’esprit et se cultiver ne sont jamais de trop.

L’excursion débute à l’échelle de la capitale des Gaules, Lyon.

L’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne accueille en son sein un projet des plus particuliers. Celui-ci s’intitule La Fabrique du nous. Destiné à être reconduit tous les deux ans le projet est une collaboration entre l’Institut et l’URDLA.

Le partage et la création en commun sont les maîtres mots de ce tout nouveau projet. Cette première édition a lieu du 29 octobre au 10 janvier 2021 et présente l’exposition Rituel·le·s. Ainsi que D’urgence l’amour dont nous parlerons ensuite.

En effet, le rituel est une pratique commune, ancestrale ayant très souvent un caractère initiateur et symbolique. La Fabrique du nous partage et promeut ces échanges importants. Par la rencontre avec les artistes et l’art, c’est tout un système de valeurs qui s’enclenche. Ce processus, qui se veut expérimental, entend interroger notre vision du monde par le biais de l’art.

Peinture rouge art l'amour

Maïté Marra – DURGENCE LAMOUR

C’est ainsi qu’entre en jeu la question des rituels.

Quoi de plus important dans nos vies quotidiennes que les rites que l’on suit voire que l’on s’impose ?

Ainsi, la Fabrique du Nous invite à créer, partager et se solidifier autour du nous. Le je, le tu, le vous ne forment plus qu’un pour ne créer qu’un ensemble.

Ce complexe me ramène à mon podcast sur les expositions participatives et leurs caractéristiques si particulières. L’absence de pronom distinctif et personnel écrase les frontières entre les individus. Partager les émotions, les chagrins ou les bonheurs nous (vous voyez, ce pronom revient sans cesse) rend vivant.

Cette catharsis est plus que majeure dans le quotidien, pour s’arracher à nos corps et nos vécus. Par cette action, l’expérience se ressent, se réfléchit et se mûrit peu à peu. Nous existons au-delà de nos mots et de nos petites singularités.

Que nous apprend cette exposition ?

Les Rituel·le·s s’enlisent dans cette période propice à l’entre-soi, aux après-midis sur le canapé au chaud. Près d’une cheminée ou d’un radiateur (chacun ses moyens), il fait bon vivre que de s’extraire aux froids thermomètres. Un rituel de plus que l’on met en place chaque automne et surtout chaque hiver.

Pour autant, cette exposition contredit cette mise en retrait et invite au partage et à la communion des esprits. Ce rassemblement d’artistes entremêle des collections propres à l’IAC et d’autres issues de collections publiques. Le tout s’inspire de l’écoféminisme qui puise ses forces dans les sphères écologistes et féministes américaines des années 1980.

Résonnant plus que jamais dans nos convictions et revendications actuelles, l’expo se veut nourricière pour le « soi » et le monde. Les performances se vivent comme des renaissances et des rituels nécessaires à l’émancipation.

Les infos pratiques

Débutant le 29 octobre, vous pourrez participer au lancement de La Fabrique du Nous + à partir de 15h à l’URDLA. Puis à partir de 16h à l’IAC. L’exposition a lieu du 30 octobre au 31 janvier 2021 au 11 rue Dr Dolard à Villeurbanne.

Vous retrouverez également à l’URDLA sur les mêmes périodes l’exposition D’urgence l’amour consacré à Maïté Marra. Elle s’interroge sur la création du nous au cœur de l’amour et du couple. S’appuyant tout particulièrement sur la figure de Cary Grant. Le seul acteur jamais aimé par Alfred Hitchcock… À découvrir au 207 rue Francis de Pressensé toujours à Villeurbanne.

Quid des galeries ?

À compter du 5 novembre et jusqu’au 2 janvier 2021 la Galerie Regard Sud expose Le deuxième ciel. Ce nouvel ensemble de Kacem Noua interpelle et interroge au premier regard. Les travaux questionnent les sens et jouent avec l’espace figuratif. L’échappée belle, ci-dessous, est un des plus bels exemples de cette collection. Le peintre lyonnais use et abuse de techniques abstraites et offre une collection oscillante entre chaos et ordre. La rigueur et la précision des gestes s’opposent à la sinuosité des formes qui nous laissent penseurs et admirateurs.

Rendez-vous le samedi 5 novembre 2020 à 14h00 pour le vernissage. La Galerie Regard Sud se situe au 1/3 rue des Pierres Plantées dans le 1er arrondissement de Lyon.

Art couleur orange

L’échappée belle , 2019, acrylique sur toile, 200cmx160cm ©Kacem Noua

TIPS

Manifesta est un jeune lieu événementiel dédié à l’accueil de galeries. Situé 6 rue Pizay dans le 1er arrondissement, l’espace de bleu Klein vêtu ne laisse pas indifférent. Principalement dédié aux entreprises, le lieu apporte une nouvelle vision de l’art contemporain. Céline Melon en association avec Marie Ruby, conçoivent et proposent dans ces 210m² un réel espace d’échange autour de l’art. Les œuvres prennent vie et embaument les lieux de leurs vécus.

Actuellement Manifesta accueille la galerie parisienne Semiose et ce jusqu’au 6 novembre, seulement sur rendez-vous.

Le MAC est de nouveau ouvert après plusieurs mois de travaux. N’attendez pas un instant de plus pour arpenter les nouvelles expositions consacrant de nombreux artistes. Profitez-en jusqu’au 3 janvier 2021.

Art Bleu tableau

Manifesta accueille la galerie parisienne Semiose

La ville minière et l’art

Si vous vient l’envie d’explorer un peu plus les contrées auvergnates, vous pourrez vous approcher de sa ville minière Saint-Etienne. Le musée d’art moderne et contemporain offre de nombreuses expositions. L’une d’entre elle se termine bientôt et je vous recommande vivement d’aller la voir.

Il est encore temps de vous rendre dans le chaudron pour admirer le minimalisme de Robert Morris. L’expo, se terminant le 1er novembre, se concentre particulièrement sur son travail entre les années 60 et 70. Le corps perceptif retrace le parcours de l’artiste explorant les dimensions des processus de production et de perception. Le sujet et l’objet se confrontent dans un espace nu, meublé par les seuls objets imposants. Presque autant envahissantes que déboussolantes, les 14 pièces emblématiques révèlent une collection historique et inédite.

Les infos pratiques

C’est également au MAMC+ que se dévoilent à nouveau les plus grandes expositions organisées par Maurice Allemand. Ancien directeur, il a su faire de ce musée un lieu où résonnent les passions de l’art et de la culture. Les archives permettent de parcourir les plus belles collections et plus belles rencontres ayant jamais existées en ces lieux. Du 30 novembre au 3 janvier 2021 venez découvrir ou bien redécouvrir l’histoire des collections du musée. Prenez rendez-vous Rue Fernand Léger à Saint-Priest-en-Jarez et rendez hommage à ce haut lieu de l’art en France.

Oeuvre art tableau

Maurice Allemand – A.L. Fraisse

Sur les routes du sud

Continuons notre voyage et arrêtons-nous quelques instants à Nîmes, sur la Place de la Maison Carrée. Au cœur du Carré d’Art débute le 30 octobre, et ce jusqu’au 7 mars 2021, une exposition consacrée à Tarik Kiswanson. Cet artiste plasticien utilise son art de manière engagée au service d’une politique de l’identité. Né de parents immigrés palestiniens en Suède, il partage en son art ce métissage caractéristique. Le déracinement et la mémoire sont des thèmes récurrents au sein de Mirrorbody.

Oeuvre art cuivre argenterie

Tarik Kiswanson – Bird, 2019, cuivre soudé avec de l’argenterie, 35 x 20 x 8 cm Photo Luca Lomazzi

La scénographie

Elle nous démunit de tout repère et nous plonge dans un lâcher-prise malgré nous. A la recherche de nos sens et de notre présence dans l’espace, nous restons subjugués. La représentation physique se mêle à la représentation mentale de notre existence. S’y mélangent les langues, les retours vers le passé et bien entendu la question d’identité. Cette exposition est la toute première exposition personnelle muséale de Tarik Kiswanson en France. Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte, auquel j’aurai le plaisir de me rendre.

Que faire à Paris ?

De retour dans la capitale courrez arpenter les murs de l’exposition de Banksy si vous ne l’avez pas encore fait ! En effet, l’expérience immersive The world of Banksy à l’Espace Lafayette-Drouot est prolongée jusqu’au 31 décembre. Parcourez les 1200m² à la recherche de l’identité de l’insaisissable maître des rues. Ce voyage artistique est une ôde au travail participatif. De nombreux artistes ont pu donner du cœur à l’ouvrage en reproduisant les œuvres de Banksy.

L’expérience est visuelle, mais aussi émotionnelle car sonore. Des bruitages sont disposés de part et d’autre des installations permettant une immersion totale. Le voyage est complet dans l’univers de Banksy.

Je vous invite à vous y immerger, 44 Rue du Faubourg Montmartre dans le 9ème arrondissement de Paris.

Photographie graffiti art

Exposition Banksy – AFP – Philippe Lopez

Vous trouverez également votre bonheur dans le 4ème au Centre Pompidou. Une rétrospective unique met en avant Martin Barré, l’un des peintres abstraits majeurs du XX° siècle. Ce Nantais d’origine n’hésitait pas à remettre en cause les principes fondamentaux de la construction d’une œuvre. Dépassant les limites imposés par l’art, il devient un peintre singulier n’appartenant ni ne se reconnaissant dans aucun mouvement. Ses séries de tableaux linéaires se perdre d’autres fois dans des formes géométriques sans fin. Ce qui nous plonge dans un véritable labyrinthe de peinture, de formes et couleurs.

La scénographie

L’expérience se veut réfléchie, questionnée et sans cesse travaillée par le génie de son auteur. La répétition en série remettant sans cesse en cause la construction fait de cette exposition un succès prometteur. Vous pourrez retrouver cette rétrospective événement jusqu’au 4 janvier 2021 au Centre Pompidou.

D’ailleurs, cette exposition est le prolongement de nombreuses  autres consacrées aux peintres abstraits. Pierre Soulages, Ellsworth Kelly et désormais Martin Barré prennent possession du centre Pompidou. L’art abstrait y est plus que jamais mis en valeur. Avant le Centre Pompidou, l’œuvre de notre principal intéressé était exposée au MAMCO de Genève.

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Martin Barré s'expose au Centre Pompidou ! #ExpoMartinBarré Considéré comme l’un des peintres abstraits les plus importants de la seconde moitié du 20ème siècle, Martin Barré fait l’objet d’une rétrospective-événement du 14 octobre 2020 au 4 janvier 2021. Cette exposition fait suite à celles consacrées aux artistes abstraits Pierre Soulages, Simon Hantaï, Jesus Rafaël Soto, François Morellet ou, dernièrement, Ellsworth Kelly. L’œuvre de Martin Barré, radicale, est l’une des plus ambitieuses de son temps. La dernière grande exposition parisienne consacrée au peintre (1924-1993) fut celle du Jeu de Paume en 1993, essentiellement orientée sur sa production des années 1980. Elle faisait suite aux expositions des musées de Nantes, sa ville natale, en 1989, et du Musée d’art moderne de la ville de Paris en 1979. L’exposition — qui rassemble 66 peintures allant de 1955 à 1992, dont douze sur la vingtaine de toiles figurant dans la collection du Centre Pompidou — présente les grandes séquences de l’œuvre et leur logique propre. Parallèlement, l’œuvre L’Indissociable (1977-78), constituée de 14 toiles, est montrée dans les espaces des collections, au niveau 4 du Musée. Elle n’a été exposée qu’une seule fois, en 1979, lors de l’exposition au Musée d’art moderne de la ville de Paris. Rendez-vous le 14 octobre ! - #MartinBarré #CentrePompidou #ArtAbstrait #AbstractArt - 1975-1976 Acrylique sur toile 157 x 145 cm Collection privée, Paris Courtesy Archives Martin Barré, Paris/Photo: Ron Amstutz/Matthew Marks Gallery, New York © Martin Barré, ADAGP, Paris 2020

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L’art contemporain au-delà des frontières françaises

Franchissons justement la frontière du côté suisse. Genève recèle de lieux de culture et d’art. Parmi ceux-ci, le Centre d’Art Contemporain ne fait pas exception. Première institution d’art de la Suisse Francophone, le lieu a ouvert en 1974. Il promeut des artistes aux techniques et langages différents, souvent difficiles à exposer.

À ce propos, c’est une rétrospective touchante et émouvante que le Centre va dévoiler le 3 novembre. Trois années après la mort prématurée de Chiara Fumai, « Poems i will never release » sera inauguré. Refusant à tout bout de champ le titre d’artiste-femme, elle est celle qui chamboule les notions de la performance artistique. En se réappropriant les performances d’autres femmes, elle crée et compose sa « fiction véritable. » De nombreuses performances resteront pour autant indescriptibles voire insaisissables pour les spectateurs. En cause, son refus éternel de les documenter et de les expliquer.

Mais, ne serait-ce pas là toute la beauté de son art ?

Son travail massif pour la cause féministe résonne encore dans ses textes. Sa pratique performative lui a permis de s’approprier ses problématiques-là et de les faire revivre. Prendre le dessus sur la violence, les peurs, peut-être pour les dompter ? Son travail, certes parfois controversé, reste un outil précieux, dans un but sans fin de reconnaissance. Non pas de sa personne en tant qu’artiste, mais de toutes les voix qu’elle a pu incarner. Toutes ses personnes dont elle a pris possession, réclamant vengeance, acceptation et reconnaissance.

Texte Collage Art Image rouge

Chiara Fumai – The Return of the Invisible Woman, 2014, embroidery and collage on Sacher Masoch’s ‘Venus in Furs’, walldrawing, variable dimensions, 10 collages x 39 x 47,5 cm

Kunst in Berlin

Un peu plus au nord de l’Europe, Berlin accueille à son tour une exposition des plus particulières. C’est au sein d’un Staatliche Museeum zu Berlin. Comprenez au cœur de l’un des 17 Musées d’Etat de Berlin. Plus particulièrement à l’Hamburger Banhof, une ancienne gare, réhabilitée en Musée d’art contemporain. Un lieu si original ne peut qu’accueillir des œuvres démesurées.

Et pour cause. Ce sont les œuvres de Katharina Grosse, une artiste allemande, qui y sont exposées. It wasn’t us devient une possession totale de l’espace tant intérieur qu’extérieur. Les couleurs, les formes, les dimensions surgissent de partout et enivrent les sens. Cette exposition à grande échelle nous transporte dans une expérience multidimensionnelle. Elle l’explique d’ailleurs précisant que son travail cherche à s’échapper du bâtiment.

Couleur art bâtiment forme

Katharina Grosse – Jens Ziehe – Hamburger Banhof – 2020

Ce kaléidoscope de couleurs s’anime à mesure que le spectateur déambule dans l’espace. Les frontières visuelles et spatiales n’existent plus. L’œil et le cerveau sont obligés de se réadapter à cette situation incontrôlée. Cet espace devient illimité, transformé par la colossalité des travaux. Il permet le libre développement de l’imagination, sans bornes ni entraves. D’ailleurs, les peintures in-situ sont vouées à ne durer que le temps de cette exposition. Soit jusqu’au 10 janvier 2021. Serez-vous prêt à tenter l’expérience ?

London‘s calling

Outre-manche, allons retrouver Bruce Nauman à la Tate Modern. Pour ceci, concentrons-nous en premier lieu sur l’artiste. Américain de son origine, il est né à Fort Wayne au début des années 40. Après des études de mathématiques et de physique, il obtient un Master en Fine Arts à l’Université de Californie. Ce parcours atypique l’amène à faire des choix tout aussi originaux. En rupture avec les conventions artistiques, Nauman s’intéresse davantage au rapport du corps à l’humain.

D’une part bien que ses techniques soient multiples, elles concernent particulièrement la vidéo. Celle-ci lui permet de comprendre et d’analyser les mouvements. Un travail résultant d’un penchant pour l’anthropomorphisme.

D’autre part…

Il utilise tellement de supports qu’il en devient clairement inclassable voire insaisissable à son tour. Parmi ses mediums les plus intéressants nous trouvons le néon. d’un usage strictement lumineux, il s’utilise au-delà de sa fonction primaire. Il devient fascinant, côtoyant furtivement les ombres alentours. Il joue avec l’obscurité et se joue du regard.

Son rapport entre le corps et le néon se comprend par sa difficulté à appréhender les mouvements humains. Le néon dépasse ces derniers car ils permettent à Nauman d’exprimer sa créativité la plus totale qui soit.

L’exposition ayant lieu à la Tate Modern est l’occasion de découvrir voire redécouvrir cet artiste majeur de l’art contemporain. Les visiteurs s’engagent dans des installations immersives. Côtoyant les néons et les vidéos. Mais encore des œuvres majeures telles que l’installation vidéo Anthro/socio. profitez de ce travail immersif jusqu’au 21 février 2021.

Un dernier pour la route : New York

Finalement, notre voyage prend fin dans une ville bien connue pour ses musées emblématiques. Voyageons pour notre dernière escale au MoMA en plein cœur de New-York sur la 53ème rue. La collection du Museum of Modern Art varie grandement. Les plus grands œuvres classiques (La Nuit étoilée, les Demoiselles d’Avignon…) y résident. Tandis que le travail des plus grands artistes contemporains les côtoie.

En tout, c’est près de 200 000 pièces qui animent ce musée gargantuesque. Sa collection internationale est l’une des plus importantes au monde, avec celles du Tate Modern et du Centre Pompidou. Les œuvres rassemblées appartiennent à tous les genres possibles. Photographies, peintures, vidéos, installations, mais encore sculptures…

Justement attardons-nous sur la sculpture et plus particulièrement l’une des expositions de ce genre-là. Donald Judd est un artiste américain, son travail est reconnu comme majeur dans la sculpture minimaliste (tout comme Robert Morris).

“I certainly didn’t think I was making sculpture.”

Il refusa toujours la qualification de son travail comme tel. Imposant la conception de « l’installation permanente », il réalise une imposante installation dans son ranch à Marfa (Texas). The Block est une conception en marbre qui rejoint de nombreuses autres pièces au sein de cette ancienne base militaire. Pèlerinage du minimalisme, le lieu ne laisse pas indifférent.

Pour autant, retournons au MoMA pour l’heure actuelle. L’exposition y est visible jusqu’au 9 janvier 2021. Elle met en scène le processus de création de Judd, par la mise en valeur de ses blocs de couleur. La disposition de ce travail permet de comprendre et saisir la vision de ce dernier. Au-delà des formes cubiques et des multiples coloris, c’est avant tout une conception qui s’exprime.

TIPS

Comme nous ne serons pas amenés à fouler le sol américain d’ici peu, le musée a mis en place une alternative pour le visiter. De nombreuses expositions sont également à disposition sous format numérique. Par chance, celle de Judd l’est également. Cette série de « Virtual Views » permet de découvrir l’héritage de ce grand artiste. Au fil de documents audios, de ses propres écrits et des commentaires de la conservatrice Ann Temkin, plongez dans l’art.

 

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